Derrière la caméra
Derrière la caméra, il y a d’abord un regard.
Le mien s’est formé à travers les gens, les lieux, les histoires.
Ce que je cherche, ce n’est pas seulement à filmer le monde, mais à en saisir le sens.
Mon parcours
Je m’appelle Vincent Tremblay — pour plusieurs, Vince ; pour les plus intimes, le bon Vin.
Depuis plus de vingt ans, je vis dans le monde de l’image : entre caméras, réalisation et montage.
Ce métier m’a façonné ; il m’a appris à écouter avant de filmer, à observer avant d’agir, à laisser le temps faire partie du cadre.
Fils de journaliste, j’ai grandi dans l’information et j’ai appris le métier à Radio-Canada.
J’ai ensuite eu la chance de collaborer à des projets télévisuels et documentaires pour Radio-Canada, RDS, TSN et plusieurs productions corporatives à travers le Canada, les États-Unis, l’Europe, la Chine, l’Australie et l’Amérique latine.
Ces tournages, ici comme ailleurs, nourrissent ma curiosité et mon regard.
Voyager, c’est apprendre à voir autrement.
Le déclic est venu d’un drame personnel.
Après le départ de mon fils Thomas, j’ai quitté Radio-Canada pour suivre ce que je savais déjà être ma véritable vocation : raconter la vie à travers les images.
Avant sa mort, nous lui avions lu Le Petit Prince.
Ces mots de Saint-Exupéry sont restés gravés :
« L’essentiel est invisible pour les yeux ; on ne voit bien qu’avec le cœur. »
Quand même paradoxal.
